Ce 1er juin est la Journée internationale de
l’enfance. D’autres journées sont fêtées en Algérie, on y fait la fête le plus
souvent aux plus ignorés. Curieux que cette journée soit dite internationale,
alors que les pays la fêtent à des dates différentes. Peut-être être pour dire
que l’égalité en droits est une question de climat. L’Algérie le fait le 1er
juin, c’est-à-dire à la date instaurée par l’ancien bloc soviétique. C’est que
l’Algérie a des enfants non-alignés, derrière un Rideau moins ferreux mais plus tenace. A
ce rythme, nous aurons bientôt finalisé notre calendrier des dindons. Mais,
attention, des saints y figurent déjà, garnis d’historicité ou de puissance du
jour. Ce sera une farce.
Au fait, si nous dédions chaque jour de l’année à quelque
chose, que ferons-nous du quart de jour restant ? Nous pourrions le
consacrer aux natifs du 29 février. Khaled viendrait chanter à son anniversaire
et rappeler de prendre soin du pays. On le raccompagnerait à l’aéroport en
déplorant de ne pas être né un 29 février, et en se demandant pourquoi les enfants
ne sont plus studieux.
Avec ma sympathie aux associations qui se consacrent aux
enfants, je mesure le courage et la folie de ceux qui enfantent encore en ne sachant
quels taux de droiture et d’hypocrisie ils inculqueront.
Hichem Achi
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