lundi 25 juillet 2011

Je quitte certains groupes Facebook


Depuis que je suis sur Facebook, je me suis trouvé dans une jungle qu’avaient déjà commencé à explorer ceux qui m’avaient précédé sur ce réseau social. Je me suis fait de nouveaux amis et j’en ai retrouvé d’anciens que j’avais perdus de vue.

L’euphorie de la nouveauté m’a poussé à adhérer à quelques groupes, dont, naturellement, ceux traitant de thèmes se rapportant à ma ville de naissance et de résidence, Constantine. Des amis m’ont inscrit, à mon insu mais de bonne foi, à d’autres. Cependant, à mon caractère réservé et solitaire, se sont ajoutés la rareté des publications qui m’intéressent et le foisonnement des postages. Ceci sans compter les discussions de groupe qui sont le plus souvent sans intérêt notable, même si la passion de leurs auteurs pour les sujets de discussion ne fait pas de doute.

Je n’aime pas laisser les choses en suspens et je me fais un devoir de jeter un œil et de commenter, éventuellement, les publications qui s’affichent sur ma page d’accueil. Ne pas le faire reviendrait à négliger les autres et je me détesterais si je le faisais. Je suis capable de discuter en même temps avec plusieurs membres, ce que je fais déjà régulièrement. Néanmoins, mon éducation me fait penser que je frise l’impolitesse parce que, lorsque je discute avec quelqu’un, il me faut me consacrer entièrement à lui, même si mon avatar figé ne lui permet pas de voir que mon regard s’est détourné.

A cause de cela, je me suis retrouvé à faire la course pour essayer de rattraper le fil de l’actualité Facebook et pour suivre toutes les discussions en même temps. Certains savent, peut-être, que j’entretiens deux blogs, dont l’un m’occupe plus que l’autre puisqu’il traite de l’actualité dans l’aire géographique méditerranéenne et même mondiale. Or, depuis que j’ai rejoint ces groupes, je ne me consacre plus suffisamment à ces blogs et la qualité de ma production en a connu quelques bémols. Les récents incidents se rapportant à certains groupes ne sont pas la cause de ma décision, ils en sont catalyseurs.

Il faut que mes amis Facebook sachent que j’ai été honoré de les connaître et que je tiens particulièrement à conserver leur amitié. Je continuerai avec plaisir à lire ce qu’ils postent et je prendrai plaisir à commenter ce qui m’interpellera. Je lirai, par devoir et avec intérêt, les commentaires que feront mes amis à propos de mes publications, sur Facebook ou sur mes blogs.

Pour certains membres de ces groupes, mon caractère réservé et mon appréhension à frapper aux portes, par peur d’être déçu, ne m’empêchera pas de leur demander de devenir mes amis. Ils pourront accepter ou refuser sans que cela ne génère malaise. D’autres membres de ces groupes méritent certainement qu’on s’intéresse plus à eux mais le hasard aura voulu qu’ils n’aient pas eu l’occasion de montrer leur vraie valeur. Je ne crois pas qu’on puisse bien connaître quelqu’un en quelques mois seulement. L’amitié réelle a besoin de temps, probatoire et solidifiant. Qu’ils m’excusent de ne pas avoir été suffisamment perspicace pour les découvrir et qu’ils sachent que je les perds avant même de les avoir connus.

Finalement, la seule chose qui changera est que je ne serai plus submergé par les messages de groupes. Ce qui est le but même de cette décision.

J’aimerais que l’on ne se méprenne pas sur mes motifs et je sollicite, auprès de tous, compréhension et indulgence.

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